LA LETRA OCCITANISTA

MARSEILLE 17 OCTOBRE 2015

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ven.

21

déc.

2018

Au printemps, le marché devra faire place nette à la Rotonde - La Provence - 21 décembre 2018

dim.

16

déc.

2018

A.-M. Hautant : "C'est une bonne décision" - Le Dauphine.com - 16 décembre 2018

Pour l’élue d’opposition, Anne-Marie Hautant, la décision d’Alain Rochebonne « aurait dû être annoncée directement pendant le dernier conseil d’interco ». Au moment où l’annonce du départ de la directrice générale des services, Cécile Gleyzon, a été faite. « J’aurai aimé qu’il protège sa DGS jusqu’au bout.

 

Mais c’est une bonne chose qu’il veuille quitter la présidence, enfin un peu de dignité. C’est une bonne décision », a lancé Anne-Marie Hautant en apprenant la décision d’Alain Rochebonne.

 

Elle aimerait que les maires des autres communes suivent le pas. « Il faudrait aussi aller voir le préfet pour alerter sur la situation. Ce n’est pas normal qu’une seule ville soit majoritaire… Il y a des chances maintenant que Jacques Bompard place un homme de paille à la tête de la CCPRO…

 

Mais je pense que l’opposition peut s’allier aux autres maires pour élire quelqu’un d’autre, voire même Alain Rochebonne s’il faut. Il faut se libérer les mains de l’emprise de Jacques Bompard. »

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ven.

14

déc.

2018

Alain Rochebonne veut « passer le flambeau » de la présidence - Le Dauphiné - 14 décembre 2018

Son mandat n’était pas encore terminé mais Alain Rochebonne, président de la Communauté de communes des Pays d’Orange réunis, a décidé de quitter son poste. Une décision qui n’a pas encore été annoncée officiellement mais qui a fait son chemin dans la tête du maire de Courthézon. « Je souhaite passer le flambeau. J’ai fait une strate dans cette intercommunalité et je pense qu’il y a maintenant d’autres personnes qui peuvent aller encore plus loin », a-t-il confié, ce vendredi soir, sans vouloir s’attarder sur le sujet (lire ci-dessous).

 

 

Jacques Bompard : « Il n’y a pas de problèmes à la CCPRO »

Une annonce qui fait suite au départ de la directrice générale des services, Cécile Gleyzon, un peu plus tôt dans la semaine. À son poste, devrait succéder Rémy Canuti, le directeur général des services d’Orange. Une décision annoncée au dernier conseil communautaire de jeudi. Si le président de l’intercommunalité dément tout lien entre sa décision et le départ de son bras droit, plusieurs conseillers communautaires ne peuvent s’empêcher de voir un lien. De son côté, Alain Rochebonne assure que son départ « se fait dans de bonnes conditions ». « Vu qu’on redistribue les cartes avec le départ de Cécile Gleyzon, je me dis que c’est encore mieux de quitter mon poste à ce moment-là. Ça se combine », détaille Alain Rochebonne, qui précise qu’il continuera à siéger dans l’intercommunalité au poste de vice-président.

 

Reste à savoir quel sera l’avenir de la CCPRO et qui prendra la succession du maire de Courthézon. La commune d’Orange est devenue majoritaire après le départ de Sorgues et Bédarrides. Jacques Bompard, maire d’Orange, prendra-t-il la présidence de l’interco ? « On va voir ça. Pour le moment, avec le maire de Châteauneuf-du-Pape, Claude Avril, nous avons demandé à Alain Rochebonne de bien réfléchir, confie Jacques Bompard. Si la démission du président se fait, ça ne me gêne pas de prendre la suite. Mais je serais ravi qu’il reste à ce poste. Une chose est sûre, il n’y a pas de problèmes à la CCPRO et nous continuerons de bien la gérer. » 

 

HISTORIQUE

 

À la faveur d’une élection provoquée par une décision du conseil d’État à la suite d’une procédure juridique engagée par Jacques Bompard, le maire de Courthézon Alain Rochebonne devenait en mars 2015 président de la CCPRO. Ravissant la présidence à Alain Milon, qui le soir de l’élection évoquera « la victoire du camp Bompard ».

 

Le nouveau président s’en défendait alors, disant : « Je ne suis pas un objet qu’on manipule ». Pourtant, tout au long de ces trois années de présidence, la remarque est souvent revenue sur le tapis. Les élus de l’opposition Anne-Marie Hautant et Gilles Laroyenne parleront régulièrement d’Alain Rochebonne comme le bras armé du maire d’Orange.

 

Au 1er janvier 2017, avec le départ de Sorgues et Bédarrides, Orange est devenue majoritaire.

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jeu.

13

déc.

2018

Pays d'Orange : la volonté de retenir les touristes sur le territoire - Le Dauphiné - 13 décembre 2018

Les élus ont débattu, ce jeudi, du rapport d’activité de l’office de tourisme de la CCPRO.

 

Trente-et-une délibérations, ce jeudi après-midi, au dernier conseil communautaire de l’année et pas de grands débats. Si ce n’est la présentation du rapport d’activité de l’office de tourisme du pays réuni d’Orange (Otpro), qui a donné lieu à quelques remarques.

 

Sur les trois antennes (Orange, Châteauneuf-du-Pape et Courthézon), quelque 25 000 touristes ont été accueillis en 2017, principalement entre mai et septembre. Une fréquentation des offices de tourisme qu’il faut relativiser, a indiqué Claude Avril, maire de Châteauneuf-du-Pape et président de l’Otpro. « On est un peu piraté par les tour-opérateurs, les agences de communication… On ne peut pas recenser le nombre réel de personnes qui viennent sur un territoire. D’ailleurs, un des objectifs, c’est d’arriver à les recenser plus globalement ». Rappelant au passage qu’Orange et Châteauneuf-du-Pape étaient des points d’entrer sur le territoire, de par leur notoriété. Et si à Châteauneuf-du-Pape, les touristes étrangers représentent 70 % de visiteurs, à Orange, la proportion s’inverse presque avec 60 % de visiteurs français.

 

« Il faut développer les circuits »

 

Claudine Maffre, conseillère communautaire de Jonquières, a souligné le travail qui est « en train d’être fait. Pour autant, on a encore du mal à fixer les touristes. Ils passent mais ils ne restent pas. Il faut développer des circuits pour garder plus longtemps les visiteurs », a-t-elle suggéré, précisant que la saison touristique avait désormais tendance à prendre ses quartiers en automne et que les Brésiliens faisaient partie des nouveaux venus.

 

En recentrant le débat sur Orange, Gilles Laroyenne, conseiller communautaire orangeois, a regretté « le report permanent de la mise en valeur du potentiel touristique de la colline Saint-Eutrope. Et la mise en place d’une palissade est désastreuse sur le plan visuel. Une solution conjuguant sécurité des lieux et visite touristique doit être trouvée au plus tôt ».

 

Jacques Bompard, maire d’Orange et premier vice-président de la CCPRO, ne goûtera guère la remarque : « Quand je suis arrivé en 1995, celle colline était à l’abandon. On la remet en état sous l’autorité des Monuments historiques. On avance à leur allure. On protège le site car il était pillé, sans parler de la nécessité de le mettre en sécurité. Une fois les travaux réalisés, des visites seront organisées ». Alain Rochebonne, le président de la CCPRO, a mis un terme aux échanges, se félicitant pour sa part de l’avancée de la Via Venaissia.

 

Dans une convention d’objectifs signée par les maires des cinq communes, l’office de tourisme s’engage à mettre en place des actions destinées à promouvoir le territoire. « Cette convention fixe également le montant de la subvention accordée par la CCPRO équivalente à 367 000 euros, soit 8 euros par habitant, à l’Otpro. Le reste des ressources provenant de la taxe de séjour », a précisé Claude Avril. Ajoutant qu’un club de tourisme était en projet pour réunir tous les acteurs touristiques.

 

LA MUTUALISATION EN DÉBAT

 

Le projet de schéma de mutualisation a donné lieu à des remarques des élus de l’opposition. Gilles Laroyenne, conseiller communautaire d’Orange, a estimé que du point de vue « des contribuables, la CCPRO n’a correspondu qu’à un accroissement des prélèvements fiscaux, alors que le projet initial était de les faire baisser. La crise actuelle rend plus urgente la décroissance de la pression fiscale ».

 

Pour Anne-Marie Hautant, conseillère communautaire d’Orange, « depuis 2014, à la CCPRO, il ne se passe plus rien ». Alain Rochebonne, le président de l’intercommunalité répondra « que l’on est dans un cadre réglementaire et que tous les éléments mis en place ne sont pas figés. Et des économies ? Nous en faisons. »

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mar.

11

déc.

2018

Les dossiers intercommunaux s’invitent au conseil municipal - Le Dauphiné - 11 décembre 2018

Le risque inondation et la gestion des déchets ménagers ont été évoqués lors du dernier conseil municipal.

 

Au conseil municipal, mardi matin, on a beaucoup parlé intercommunalité. Les élus ont largement débattu de deux rapports : l’un portant sur l’activité de la CCPRO, l’autre sur la gestion du service public des déchets. Avec un point commun : une attaque en règle de la gestion de la CCPRO par les élus d’opposition. Et une défense bec et ongles par ceux de la majorité. Premier point d’achoppement, la compétence Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). « Alors que nos concitoyens s’insurgent contre la hausse des taxes en France, à Orange et à la CCPRO, on s’est pris la création d’une nouvelle taxe, celle de la Gemapi qui va coûter entre 20 et 25 € par personne. C’est quand même beaucoup ! » a lancé Anne-Marie Hautant, du groupe “Aimer ma ville”. Et de s’interroger : « On nous a présenté un budget de fonctionnement équilibré à 1,8 M€ or le rapport d’activités nous dit que ce service coûte 390 000 euros. On est en droit de se demander si cette taxe a été mise en place par opportunisme pour récupérer de l’argent ou par réelle nécessité ? »

 

Des emprunts pour financer des travaux…

 

À son tour, sur le dossier Gemapi, Gilles Laroyenne, conseiller municipal LR, a pointé du doigt « l’absence de soutien véritable à l’action du syndicat de la Meyne durant les vingt dernières années. Vous avez refusé la reprise du canal de Pierrelatte qui aurait coûté 2 M€, une fois déduites les aides publiques. Demain, il en coûtera 20 M€ au bas mot ». Et Christine Badinier d’enfoncer le clou : « Cette politique est une malédiction ». Aux élus d’opposition qui accusaient la Ville de « n’avoir rien fait pour les digues de l’Aygues », Xavier Marquot, conseiller municipal délégué à l’environnement a expliqué: « Nous sommes rentrés dans une phase de nettoyage », et « avant de faire des travaux, il était nécessaire de faire une modélisation des aménagements nécessaires » et « cette ponction Gemapi, nous en avons besoin aujourd’hui et on en aura besoin demain, quand on devra faire les travaux ».

 

« Et cela ne suffira pas, la CCPRO devra recourir à l’emprunt », a ajouté Jacques Bompard, le maire d’Orange. « Les digues ? Nous les avons consolidées chaque fois qu’il était nécessaire de le faire. La dérivation de la Meyne ? Ce projet est illégal. La loi interdit de transférer une inondation d’un côté à un autre. Cet investissement n’aurait servi à rien… ».

 

Autre dossier intercommunal, autre point d’achoppement sur la gestion publique des déchets intercommunaux. Pour Christine Badinier, le service affiche un net recul avec un indice de réduction des déchets très faible et un coût de traitement des déchets à la tonne qui grimpe. Gilles Laroyenne a redit tout le mal qu’il pensait du déploiement en cours des points d’apports volontaires destinés à optimiser le tri sélectif sur une partie du territoire orangeois et de la CCPRO. Un dispositif qu’il estime « d’une laideur remarquable et dangereux dans sa disposition concernant la circulation. Les contraintes imposées à la population de venir à ces colonnes se motivent au départ pour des raisons économiques, sauf que la feuille d’impôt ne baisse pas. Le contribuable peut légitimement se poser la question : pourquoi devrait-il faire un effort sans contrepartie ? »

 

« Moi, je les trouve plutôt sexy ces colonnes » a répondu, Rémy Canuti, DGS et directeur des moyens opérationnels à la CCPRO. Rappelant qu’elles avaient été placées sur des points stratégiques. Mais que la direction des moyens opérationnels de l’interco recueillait en ce moment toutes les doléances. Qu’elles seraient étudiées et qu’au besoin, ces colonnes pourraient être bougées de place… Avec la fermeture de Delta Déchets à la fin du mois de mars prochain, la CCPRO se tournera vers un nouveau centre de traitement. Et il est fort probable que les déchets soient acheminés jusqu’au centre d’incinération de Vedène. « Aujourd’hui, on nous impose d’augmenter le tri sélectif » a ajouté le maire, Jacques Bompard. « Le coût de l’enlèvement des ordures ménagères va en augmentant. Et les taxes qui frappent le traitement sont de plus en plus élevées. On a travaillé avec ces colonnes à une solution que l’on espère la moins mauvaise ».

 

DES BASSINS DE RÉTENTION AU COUDOULET

 

Le conseil municipal s’est ouvert, mardi matin, par le projet de réaménagement des voies et réseaux du quartier du Coudoulet. Une opération qui vise à créer des bassins de rétention afin d’écrêter les eaux pluviales du quartier et de ne pas surcharger les apports à la Meyne. À l’issue des travaux, une convention prévoit la rétrocession à titre gratuit par le bailleur social “Grand Delta habitat” au profit de la ville, en vue du classement dans le domaine public communal. « C’est un dossier commencé il y a 22 ans. On est enfin arrivé au bout et nous avons fait ce qu’on pouvait », a glissé Jacques Bompard. Christine Badinier, du groupe “Aimer ma ville” a regretté ce « temps perdu » et craint que le réseau pluvial existant se trouve en surcharge, « d’autant qu’au PLU, vous avez prévu d’urbaniser de nouveau ce quartier. Ce qui va entraîner des apports supplémentaires à la Meyne… ». Xavier Marquot, conseiller municipal délégué à l’environnement, a précisé que la compétence “inondation” était désormais entre les mains de l’intercommunalité. « Il faudra qu’on travaille main dans la main avec l’Asa de la Meyne, ce qui n’a pas toujours été le cas ». Et le maire d’ajouter : « Le problème pluvial du quartier a été pris en compte dans son ensemble ».

 

La Ville a décidé de céder au concessionnaire Renault Trucks un terrain à proximité de l’actuelle déchetterie. Un projet qui permettrait la création de dix emplois. « Ce terrain est juste en face de la déchetterie qui pourrait en avoir besoin pour une extension d’activité comme le recyclage. Ce n’est pas intéressant de vendre un terrain aussi bien placé » a lancé Christine Badinier du groupe “Aimer ma ville”. « Si la déchetterie doit un jour s’étendre, elle le fera sur les terrains situés derrière qui possèdent déjà une entrée » a précisé, Rémy Canuti, le directeur général des services de la Ville d’Orange. « Sans parler que ce terrain vendu a toutefois un inconvénient de taille, il est situé sur une ancienne déchetterie », a ajouté le maire. « Cela veut dire qu’on ne peut pas faire n’importe quoi dessus et que les aménagements nécessiteront des pieux… »

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mar.

13

nov.

2018

Bastion social : "Se taire n'est pas admissible" - La Provence - 13 novembre 2018

sam.

10

nov.

2018

Le Bastion social à Aix : çà s'en va et ça revient... - La Marseillaise - 10 novembre 2018

ven.

09

nov.

2018

La restauration scolaire au menu des débats du conseil municipal - Le Dauphiné - 9 novembre 2018

Alors que la Ville change de prestataire, les élus de la majorité ont croisé le fer avec ceux de l’opposition.

 

Parmi toutes les délibérations du conseil municipal, l’approbation du nouveau marché pour la restauration scolaire a particulièrement retenu l’attention des élus d’opposition. C’est la société SHCB qui aura en charge la livraison des repas et des goûters dans les différents groupes scolaires de la commune. Le prix unitaire d’un repas s’élevant à 2,37 €. Un coût qui n’a pas manqué de faire réagir les élus d’opposition. Christine Badinier, du groupe “Aimer ma ville” en tête, pour qui « ces prix toujours plus bas ne répondent pas aux besoins des administrés. C’est un dossier de santé publique et quelle qualité est-ce que l’on propose à nos enfants ? » Une interrogation partagée par son acolyte, Anne-Marie Hautant, qui déplore qu’« avec 10 millions d’euros qui dorment dans les comptes, il n’y ait pas une vraie politique développée » concernant l’alimentation collective.

 

25% de repas bio

 

« Cette entreprise utilise uniquement des légumes frais et cela coûte moins cher de râper des légumes que de les acheter en boîte », a avancé Marcelle Arsac, adjointe en charge de l’éducation, pour répondre aux deux élues. Gilles Laroyenne (LR) et Fabienne Haloui (PC) se sont eux interrogés sur la part de bio dans les cantines orangeoises. « J’aimerais qu’Orange se conduise en leader et propose d’entraîner les autres communes sur un projet ambitieux de nourriture bio et locale pour les enfants », a lancé Gilles Laroyenne, qui a eu quelques échanges tendus avec le maire en début de séance. Chiffre à l’appui, la majorité a glissé qu’Orange « dépasse les recommandations nationales en proposant 25% de repas bio dans les cantines ». « Quand on parle beaucoup, on dit souvent beaucoup de bêtises. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour établir un cahier des charges de qualité, a détaillé Marcelle Arsac. Toutes les viandes sont françaises et 200 maraîchers de la Drôme fournissent l’entreprise qui est basée à Nîmes. On est quand même sur du local ! »

 

Après une suspension de séance, la délibération sera finalement votée avec deux contre et une abstention. Le jugement final se fera finalement entendre de la bouche des enfants à la rentrée de Noël.

 

Fabienne Haloui a regretté que la cuisine centrale de l’hôpital n’ait pas été sollicitée au moment de sa création pour assurer le service des repas. L’adjointe à l’éducation lui répondra en aparté que cela n’a pas pu se faire à cause des camions frigorifiques.

 

DEUX SUSPENSIONS DE SÉANCE

 

« Ce sont des oies, elles cancanent… » C’est sur cette réflexion à destination des élues d’opposition que le maire a levé une première fois la séance lors du débat sur la restauration scolaire.

 

Une deuxième suspension arrivera quelques minutes plus tard. Sans donner d’explication, le maire et quelques élus se sont absentés en dehors de la salle du conseil pour éclaircir une délibération. Fabienne Haloui demandera la raison de cette suspension, sans obtenir de réponse de la part de Jacques Bompard.

 

DES ACQUISITIONS EN DÉBAT

 

À l’angle de la rue du Pont-Neuf et de l’impasse du Parlement, la Ville va acquérir pour 150 000 € un immeuble de 150 m², avec un local commercial et trois appartements. Une acquisition effectuée dans le cadre de sa politique « de requalification de l’habitat dégradé du cœur de ville ». Dans ce secteur, marqué « par un bâti dégradé et une déshérence commerciale », la Ville a déjà acquis plusieurs immeubles « pour lesquels un projet de réhabilitation est en cours afin de réimplanter des commerces de proximité autour du cinéma et du restaurant italien ». Les travaux sont annoncés pour le début de l’année prochaine…

 

Christine Badinier, du groupe “Aimer ma ville”, s’est montrée dubitative. « C’est une nouvelle acquisition et on ne voit rien qui s’arrange. Comme pour l’ancien cinéma qui enjambe la Meyne. Depuis 2006, il y a un permis de démolition, devenu depuis caduc. On achète et on attend que ça s’écroule ». Fabienne Haloui (PC) a convenu que lorsqu’on projette de faire une complète réhabilitation, il y a nécessairement un temps d’acquisition. Pour autant, ce temps devrait être mis à profit, selon elle, à l’élaboration d’un projet associant les habitants et les commerçants. « Tout le travail que l’on fait depuis des années, c’est pour éviter ce qu’il s’est passé à Marseille », a répondu Jacques Bompard. « On achète tout ce qui a besoin d’être assaini. Pour rénover l’avenue de l’Arc de triomphe, il nous a fallu vingt ans. Quant à l’ancien cinéma, le dossier était engagé dans une procédure juridique. Aujourd’hui, l’appel d’offres est lancé pour la démolition ».

 

Boulevard Daladier, c’est un fonds de commerce que la Ville a décidé d’acheter pour 30 900 €. À la suite d’une étude, un périmètre de sauvegarde du commerce de proximité a été établi en décembre 2013 pour redynamiser le tissu commercial. L’étude dressant notamment le constat d’une « diminution des commerces de proximité avec 70 cellules commerciales vacantes et une sur-représentation de la restauration rapide ».

 

UNE MOTION POUR SOUTENIR LES PROFS D’EPS

 

À l’unanimité, les élus ont voté, ce matin, en conseil municipal, une motion de soutien aux professeurs d’EPS du lycée de l’Arc. Dans le cadre de la réforme amorcée du lycée, l’enseignement complémentaire en EPS de quatre heures par semaine est appelé à disparaître aux rentrées 2019 pour les élèves de première et 2020 pour ceux de terminale.

 

Cet enseignement ouvert en 1999 et propre à l’établissement orangeois accueille aujourd’hui 150 élèves. Les professeurs demandent que cet enseignement de complément intègre le groupe de disciplines de spécialité dans cette réforme. Si Anne-Marie Hautant, du groupe “Aimer ma ville”, a apporté son soutien à cette motion, elle a aussi évoqué l’avenir incertain de l’option occitan au lycée. « Il est essentiel de garder vivante cette langue. » Le maire s’est dit prêt à recevoir les enseignants de provençal et à les soutenir également, s’ils le souhaitent. Quant à Fabienne Haloui (PC), elle a suggéré d’accompagner cette motion d’une lettre au ministère de l’Éducation nationale pour dénoncer les coupes dans le budget. « Notre députée pourra intervenir à ce sujet. Mais notre possibilité d’agir sur le budget de l’Éducation nationale me paraît encore plus éthérée que le vœu que nous faisons ». Et d’ajouter: « L’État met beaucoup d’argent pour la défense de la langue musulmane ». « Parce qu’il existe une langue catholique ? » l’a interrogé Fabienne Haloui. Le débat ne s’attardera pas, le maire passera au vote de la motion…

 

Les professeurs d’EPS organisent d’ailleurs un mouvement de protestation ce lundi à partir 11 heures à l’Arc de triomphe, où les parents sont les bienvenus.

 

GILLES LAROYENNE PREND POSITION SUR LES CRÈCHES

 

Le conseil a vu l’attribution d’une subvention de 3 500 € pour le Salon des santonniers. À cette occasion, Gilles Laroyenne (LR) est revenu sur le discours du maire prononcé lors de l’annonce du salon, le week-end dernier. « Vous vous placez comme le “défenseur de la tradition des crèches”, écrasées selon vous par “Halloween et ses dérives criminelles”. Elles ne sont pas uniquement des objets de tradition. Elles sont surtout porteuses d’une valeur symbolique spirituelle. Pour qu’une tradition comme les crèches perdure, il faut traduire dans notre quotidien ce qu’elle implique symboliquement. Les crèches ne sont pas menacées par Halloween, mais par notre incohérence. »

 

« Notre société a détruit nos traditions. Vous voulez que je retape la destruction mais déjà, je me bats pour que le bon sens soit remis en état. La Ve République est une catastrophe pour la France. Je suis pour la reconstruction d’une société organique mais c’est l’opposé de la politique menée depuis fort longtemps en France. »

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dim.

04

nov.

2018

Reportage de Vaqui - France 3 Provence Alpes Côte d'Azur - 4 novembre 2018

Provence plutôt que Sud

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dim.

28

oct.

2018

Le groupe Aimer ma ville imagine une voie verte pour Orange - Le Dauphiné - 28 octobre 2018

Le groupe d’opposition Aimer ma ville, poursuit ce qu’il nomme une « phase de propositions positives ». « Nous avions réalisé un dossier autour de la romanité et maintenant, nous nous intéressons au Plan vélo. Nos réflexions sont en dehors de toute arrière-pensée politique. Nous sommes volontaires pour travailler avec tout le monde autour de thématiques qui nous tiennent à cœur », explique Anne-Marie Hautant. Alors que la Via Venaissia et la Via Rhona passent non loin de la commune orangeoise, les deux élues d’opposition Anne-Marie Hautant et Christine Badinier, accompagnées d’André Rosania et Dominique Jules, voudraient qu’une voie verte soit créée dans la cité des princes. « Cela permettrait de faire partie de ces grands axes qui sillonnent l’Europe. Le tracé de la CCPRO n’est pas complètement arrêté et c’est pour cela que nous en avons imaginé un », détaille André Rosania.

 

« Ne pas rater le coche »

 

Peu convaincus par les pistes cyclables, ils aimeraient voir se créer une véritable voie verte sur laquelle les cyclistes ne rencontreraient que des piétons ou des cavaliers. « Une piste cyclable juste à côté des voitures n’est pas l’idéal. Ce n’est pas très attractif pour les touristes qui voudraient promener et au niveau de la sécurité, cela pose aussi des problèmes », poursuit Christine Badinier. Le groupe propose d’utiliser l’emprise délaissée du canal de Pierrelatte et des berges de la Meyne. « C’est un tracé en site propre, uniquement en voie verte qui peut desservir la gare, le collège de l’Argensl, la clinique, la colline et le cœur d’Orange. »

 

Si Aimer ma ville a décidé de proposer son projet aujourd’hui, c’est avant tout pour « ne pas rater le coche. Même si on ne réalise cette voie verte que dans cinq ans, il faut se positionner pour réserver les terrains. Il est important de développer les modes de transport doux et écologiques. On ne doit pas risquer de perdre le foncier dont on aurait besoin… »

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